En 2027, le marché européen du retail média devrait atteindre les 27 milliards d’euros. Un chiffre qui illustre la frénésie qui s’empare des marques, attirées par l’audience ultra-fine des retailers qui, de leur côté, trouvent un relais de croissance aux marges spectaculairement plus élevées (jusqu’à six fois plus) que sur leur cœur de métier. Omnicanal, le retail media est cependant tiré par sa version digitale – là où se jouent beaucoup de décisions d’achat – qui capte plus de 70 % des budgets. Mais alors que 80 % des achats se font encore en magasin, comment tirer profit de la masse de données clients sur un segment qui ne permet pas la personnalisation one-to-one comme en digital ? Dans une stratégie retail media omnicanale, sa valeur réelle réside dans la combinaison des données historiques des détaillants et des données en temps réel provenant du magasin, ainsi que dans leur exploitation pour la segmentation de l’audience, l’activation et la mesure des performances. Un vrai changement de paradigme semble donc nécessaire, pour ne pas faire du retail media in-store un simple DOOH dopé artificiellement aux datas.